Pontarlier envoyée spéciale

Samedi, Jalabert n'avait pas commencé à arroser sa seconde victoire d'étape du 14 juillet que l'équipe espagnole Euskatel, pour la première fois bienvenue sur le Tour de France 2001, publiait un communiqué embarrassé, signé de son manager Miguel Madariaga. A 20 h 45, elle se décidait à informer sur son coureur Txema del Olmo, qui n'avait pas pris le départ le matin même. Un contrôle urinaire aurait mis en évidences «des valeurs anormales». Dimanche matin, l'équipe con fiait qu'il avait été déclaré «non négatif» au test urinaire français de détection de l'EPO. L'équipe en a été informée vendredi 13 à 21 heures par le contrôleur médical de l'Union cycliste internationale (UCI) Jan Van Gestel. Le coureur avait fait partie des huit contrôlés au soir du prologue à Dunkerque le 7 juillet. Le laboratoire national de Châtenay-Malabry est tellement débordé que les résultats arrivent une semaine après sur le Tour. Et c'est déjà une prouesse.

«Wild card.» Euskatel a aussitôt décidé de se séparer du Basque, reparti samedi en voiture avec Ruben Gorospe, l'un des deux directeurs sportifs, qui se rendait justement sur le Tour du Portugal. Il l'a déposé sur sa route, chez lui en Biscaye. L'équipe, qui a demandé une contre-expertise, garde en attendant toute sa confiance à son coureur, comme de juste. Txema del Olmo est passé professionnel en 1998 à 25 ans chez Euskadi, devenu Euskatel en 2000. Il n'a au compteur qu'une victoire d'étape au Tour de l'avenir de 1998.