Menu
Libération

A Lyon, l'entraîneur pique sa crise

Article réservé aux abonnés
Jacques Santini aimerait choisir les nouvelles recrues.
publié le 4 août 2001 à 0h20

Lyon de notre correspondant

Lyon, qui reçoit Sedan samedi est quasi en repêchage, après sa défaite (2-0) la semaine dernière à Lens. Cette contre-performance désormais rituelle ­ le club n'a plus gagné depuis vingt ans son match d'ouverture ­ a rendu publique la crise qui couvait en coulisses.

Recrutement. L'entraîneur, Jacques Santini, mécontent du départ du jeune espoir Steed Malbranque à Fulham, club londonien entraîné par Jean Tigana, n'a pas obtenu les renforts qu'il souhaitait. Avant de partir en vacances, il avait laissé sa liste au président, Jean-Michel Aulas. Eric Carrière, milieu de terrain nantais, y figurait en priorité. Mais Santini a dû se contenter d'un Brésilien, Juninho Pernambuccano, qu'il ne connaît que par la vidéo. Le choix a été fait par Bernard Lacombe, directeur technique.

Après la défaite, Santini s'est ouvertement plaint que son avis compte si peu. Il a même épanché son courroux dans l'Equipe. Jean-Michel Aulas, lui, confiait à OL Télé, la chaîne du club, qu'il en avait marre d'apprendre dans la presse les positions de l'entraîneur, qu'il «convoquait».

Santini se plaint, mais il laisse deux joueurs, cher payés, à l'écart de son groupe. Vikash Dhorasoo et Tony Vairelles doivent en effet quitter le club, mais tardent à trouver preneur. Ils s'entraînent à part et ne jouent aucun match, ce qui ne motive pas les acheteurs. Vairelles, qui n'a jamais rien prouvé à l'OL, affirme qu'il veut rester. Il touche environ 850 000 francs (130 000 euros) par mois, ce q