Chaque jour, un entraîneur livre une analyse technique de sa discipline.
«Un 100 mètres comprend trois phases distinctes: la mise en action (jusqu'aux 30 mètres), la phase de maintien de vitesse (où le sprinter accélère) et la décélération. Les meilleurs mondiaux parviennent à accélérer l'allure jusqu'à 60/70 mètres. Tous les sprinters subissent une déperdition de vitesse en fin de course, dans des proportions plus ou moins importantes selon leur niveau.
Position haute. L'athlète doit maintenir haut son centre de gravité, lui faire tracer une ligne droite. Le respect de la position haute est un bon indicatif: l'athlète doit griffer la piste, sans s'affaisser sur les foulées et en montant les genoux le moins possible. Le centre de gravité de l'athlète a, idéalement, une trajectoire quasi-linéaire.
Le relâchement est aussi important, mais il est quasiment imperceptible à vitesse réelle. Essentiel, il permet à l'athlète d'éviter d'inutiles dépenses d'énergie et d'améliorer la coordination générale.
Un sprinter doit être fort. Les moyens (réglementaires) de préparer son corps à un effort aussi intense existent: demi-squat, développé-couché (qui permet de muscler simultanément le haut et le bas du corps) ou haltérophilie-vitesse. L'amélioration de la pliométrie permet d'affiner la «réponse» de la piste à l'action du pied de l'athlète.
Mécanique. Pour améliorer sa mise en action, un sprinter n'a d'autre choix que d'enchaîner inlassablement les départs jusqu'à ce que son corps réponde q