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Libération

Silence tactique sous les paniers tricolores

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publié le 4 août 2001 à 0h20

Le hors-d'oeuvre estonien dévoré (106-52) mardi, le contentieux des primes dues aux joueurs par la fédération réglé mercredi... L'ambiance est revenue au beau fixe au sein de l'équipe de France. Elle pourra entrer sereinement dans la phase active de sa préparation au Championnat d'Europe, qui se déroulera du 31 août au 9 septembre en Turquie. Les vice-champions olympiques ont choisi le tournoi de Brunswick (Allemagne) pour se roder. En affrontant des adversaires qui n'ont rien de faire-valoir comme ont pu l'être les Estoniens. Après avoir battu l'Allemagne vendredi sur le score de 83 à 72, les Tricolores affronteront la Lituanie samedi et la Yougoslavie dimanche. Un menu copieux.

Concurrence. Les Français sont attendus sous les paniers de Brunswick. Surtout par le sélectionneur national Alain Weisz. Celui-ci, une fois n'est pas coutume, a été très clair. Les 12 sélectionnés (sur le groupe des 15 présélectionnés) pour le rendez-vous continental ne seront choisis qu'en fonction de ce qu'ils montreront ce week-end.

«La concurrence est saine», souligne le patron des Bleus qui, pour donner sa chance à tout le monde, a décidé de faire tourner l'effectif. Pour Alain Weisz, l'objet des affrontements à Brunswick apparaît simple. Face aux Allemands, «toujours bon chez eux», aux Lituaniens, médaillés de bronze à Sydney, ou aux Yougoslaves: «On veut se situer dans la hiérarchie europé- enne, qui a forcément changé depuis les Jeux.» Cette volonté de hiérarchiser s'arrête à la nécessité de