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Libération

Barber sur la piste de Marie-José Pérec

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publié le 6 août 2001 à 0h20

Edmonton envoyée spéciale

«Une faute professionnelle.» Bernard Amsalem, le nouveau président de la Fédération française d'athlétisme ne ménage pas Eunice Barber. Son nouvel échec à l'heptathlon, samedi à Edmonton, comme lors des derniers J.O. à Sydney est une double mauvaise nouvelle pour l'équipe de France. D'abord, c'est une très sérieuse chance de médaille qui s'envole. Et la mésaventure de Barber pourrait remettre le feu à la délégation française. En arrivant à Edmonton, entraîneurs, coach personnels, athlètes partis s'entraîner à l'étranger et autorités fédérales semblaient avoir signé une relative paix, après les règlements de compte de Sydney. Mais le cas Barber rappelle de mauvais souvenirs, et incarne une grande partie de ce que Robert Poirier, le nouveau directeur technique, a décidé de combattre dès sa nomination en 2000.

Fuite. L'heptatlonienne était partie après les J.O. aux Etats-Unis, pour «gagner», et fuir la mauvaise ambiance en France. Après quatre mois passés à l'étranger, elle échoue. Commentaire désabusé de Robert Poirier: «Fuir aux Etats Unis n'est pas la panacée.» Pour lui, il est urgent de trouver une solution en France, pour Eunice. Il doit en parler avec elle de manière très sérieuse dans les jours à venir. Il estime que ce dernier rebondissement n'est qu'une démonstration de plus, un «problème d'encadrement».

Reste à savoir s'il sera en mesure de lui imposer quoi que ce soit. En France, que la fédération le regrette ou non, c'est «l'athlète qui décide