Parme-Lille: 0-2

Buts: Landrin (46e), Ecker (80e)

Lille, illustre inconnu en terre transalpine, a créé la surprise hier soir en s'imposant à Parme lors du troisième tour préliminaire aller de la Ligue des champions. Avant cette rencontre, Parme n'avait que trois matchs amicaux dans les jambes. Lille avait, en revanche, bien débuté le championnat de France, avec une nette victoire à domicile contre Lorient et un match nul à Paris. Mais l'équipe d'Halilhodzic, encore en D2 il y a deux ans, était vierge de toute histoire européenne. Elle se déplaçait chez les Parmesans, doubles vainqueurs, eux, de la coupe de l'UEFA en 1995 et 1999.

Tout oppose, à vrai dire, les deux équipes. A la constance lilloise, qui a conservé son groupe parvenu à se hisser à la troisième place du championnat dès sa première saison de retour en D1, répondent les bouleversements italiens. Un nouvel entraîneur, Ulivieri, de nouvelles stars (le Japonais Nakata, venant de l'AS Roma, les Français Djetou, ex-Monaco, et Frey, l'ancien gardien de l'Inter) ont remplacé Buffon et le champion du monde Thuram, transférés à prix d'or à la Juventus de Turin, ou encore Amoroso, le Brésilien parti à Dortmund.

D'emblée, l'efficacité sépare aussi les adversaires. Bakari, l'attaquant lillois, se crée une foule d'occasions. Mais le but semble se dérober systématiquement, comme si la cage de Frey était presque accessoire dans son jeu. Parme, en revanche, ne semble rater le cadre que par pure malchance, à l'image de ce tir croisé d