Joël Muller, le nouvel entraîneur de Lens, a tout lieu de se réjouir du début de saison. Son équipe est leader avec quatre victoires pour autant de rencontres disputées, la dernière ayant été obtenu samedi à Metz, le club qui l'avait viré sans ménagement en décembre après vingt ans de bons et loyaux services. «La défaite de Metz est sévère, pouvait affirmer, bon prince, Muller à la fin du match. L'année dernière, j'ai vécu avec Metz quelques matchs au cours desquels nous étions bons, mais nous ne parvenions pas à l'emporter. Vous savez ce que cela m'a coûté. Alors, je ne vais pas faire la fine bouche.»
Patience de Sioux. Le coach lensois semble avoir exporté la méthode qui avait réussi à son club précédent pendant de nombreuses saisons: un milieu de terrain renforcé pour faire du ciment, une défense menée par un vieux briscard (Sylvain Kastendeuch à Metz, Jean-Guy Wallemme à Lens) et une patience de Sioux, en attendant l'ouverture. Celle-ci survient juste avant la mi-temps, avec l'ouverture du score par El Hadji Diouf, sur une tête piquée consécutive à une erreur de marquage de la défense. La seconde mi-temps ressemble à un long siège du but lensois, même si les Sang et Or sont rarement sous pression. Jocelyn Blanchard, milieu de terrain défensif: «Cette saison, nous réalisons des matchs avec autant de réussite que l'an passé, mais ils sont plus consistants. Nous faisons preuve de plus de rigueur. Quand nous commencerons à peiner, nous serons alors à l'abri des déconvenues ca