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Libération

Michael Schumacher, pilote quatre etoiles

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publié le 20 août 2001 à 0h26

Budapest envoyé spécial

Les unes après les autres, les monoplaces qui viennent de terminer le Grand Prix de Hongrie freinent au niveau des Ferrari de l'Allemand Michael Schumacher et du Brésilien Rubens Barrichello (2e) qui roulent au ralenti. Certains pilotes regardent vers le duo et font un geste interrogatif, puis reprennent leur élan. La Jordan-Honda de Jean Alesi (10e) s'attarde un peu plus longuement. Le Français a compris que son ami Schumacher vient de remporter son quatrième titre de champion du monde et il le félicite à distance, pouce levé. Puis, c'est au tour de Ralf Schumacher de glisser sa Williams-BMW sur le flanc de la Ferrari. Ralf fait comprendre à son grand frère qu'il a pour sa part terminé quatrième de la course. Les deux frangins ne seront donc pas ensemble sur le podium pour célébrer la 51e victoire de l'aîné de la famille.

Espoir. Michael Schumacher termine son tour d'honneur à l'extrême ralenti. Il hoche la tête et s'adresse par radio à son équipe. «Je ne trouve pas les mots. C'est tellement incroyable de travailler avec vous, les gars. Je vous aime. Je vous aime. Merci!» Lorsque la Ferrari se gare enfin dans le parc fermé, Ralf est déjà là. En compagnie de Jean Alesi, il aide son frère à s'extraire de sa monoplace. Beau joueur, David Coulthard (3e) est venu congratuler le vainqueur. Comme à son habitude, malgré la chaleur accablante et la fatigue de l'effort fourni, Schumacher ne semble pas marqué. La victoire fait oublier les douleurs. Debout, les de