A chaque Grand Prix, coup de loupe sur l'une des multiples intrigues du paddock.
L'an dernier, le gouvernement hongrois avait autorisé une expérience pilote en laissant s'installer aux portes du circuit de l'Hungaroring un «camp érotique» pendant la durée du Grand Prix. Sous une chaleur caniculaire, dans des conditions d'hygiène précaires, des dizaines de prostituées avaient été dépêchées pour garnir cette «zone rouge» où les (nombreux) clients pouvaient aussi assister à des spectacles érotiques publics ou à des peep-shows privés dans des cabanes en bois.
Une loi, votée en 1999, a légalisé la prostitution en Hongrie, à la condition que cette activité s'exerce dans un périmètre désigné et surveillé par la municipalité concernée.
Cette année, le petit village de Mogyorod, où est situé le circuit, n'a pas souhaité renouveler l'expérience, désastreuse pour son image. Les nombreuses protestations, notamment de l'Eglise catholique, ont encouragé les élus à prendre cette décision. Les prostituées ont été priées d'aller vendre leurs charmes ailleurs. Elles ont pourtant été nombreuses à faire le déplacement vers Budapest et ses faubourgs, où plus de 200 000 visiteurs, dont une majorité d'Allemands et de Finlandais, ont été recensés en cette semaine de Grand Prix.
L'initiative de l'an dernier n'avait pas été du goût des différents patrons d'écurie, soucieux de présenter une autre image de la F1 à leurs invités et sponsors. Bernie Ecclestone, le responsable de la FOA (Formula One Administr