Budapest envoyé spécial
Devant lui, il reste Juan-Manuel Fangio. Avec ses cinq titres mondiaux obtenus entre 1951 et 1957, le mythique pilote argentin est encore seul au sommet de l'histoire de la Formule 1. Mais pour combien de temps? Méthodique et impitoyable, Michael Schumacher devrait effacer ce record, comme il vient d'égaler ceux d'Alain Prost, lui aussi quatre fois champion du monde, entre 1985 et 1993, et lui aussi détenteur de 51 victoires en Formule 1 (après avoir pris 199 départs dans sa carrière). Hier, Schumacher est revenu à son niveau, mais les statistiques le concernant sont encore un peu plus flatteuses. Après avoir débuté en F1 à la fin de la saison 1991, le pilote allemand a remporté ses 51 succès en 157 Grand Prix. Et sa quête n'est sûrement pas terminée. A 32 ans, Schumacher se donne encore de trois à cinq saisons pour parachever son oeuvre. Et a d'ores et déjà prolongé son contrat avec Ferrari jusqu'à la fin de la saison 2004.
Double mission. Ce pilote d'exception s'est épanoui chez les Italiens de Ferrari. Lui l'amoureux du détail et du travail bien fait ne cache pas son admiration en constatant le dévouement de ses troupes pour le porter vers la victoire. «Ce sont des types formidables dans les bons comme dans les mauvais moments. Et nous en avons eu quelques-uns ensemble. Je les aime. Ils sont tout simplement les meilleurs.»
Quand, en 1996, Michael Schumacher a été engagé par Jean Todt chez Ferrari, il s'était donné comme objectif d'atteindre le record