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Libération

Le prince sans rire de Monaco

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publié le 25 août 2001 à 0h29

Monaco envoyé spécial

Quand il est arrivé en Principauté, en juin, Didier Deschamps voulait mettre Monaco «sur le toit de la France». Mais en quatre matchs de championnat de D1, c'est l'ASM toute seule qui s'est mise sur le toit. Une défaite d'entrée à domicile contre le promu Sochaux (0-1), un nul à domicile contre l'autre promu Montpellier (0-0), un carton pris à Rennes (3-0) et un nul dans la Principauté contre le PSG (2-2) la semaine passée. Avant de se rendre ce samedi soir à Lorient, Monaco se retrouve avant-dernier, avec 2 points. Les supporters ­ il y en a, cf. le site Internet foot2foot.com ­ ont conclu que c'était «la dèche avec la Desch», le surnom du Basque qui entame ici son métier d'entraîneur. «Si on ne marque pas plus souvent que quand Deschamps était joueur, on est mal barrés», ajoutent-ils.

Défaitisme. L'ancien capitaine des Bleus a lui-même encaissé le coup. «Ne parlons plus du titre, ni de Ligue des champions. Mettons ça entre parenthèses, pour l'instant. Pensons tout simplement à gagner des matchs», annonçait-il, lundi, dans la presse. Pareil défaitisme a fait bondir le président, peu enclin à chouchouter ses entraîneurs. Dès le lendemain, Jean-Louis Campora rappelait au directeur technique (la fonction officielle de Deschamps): «Notre ambition reste une place européenne, par le championnat ou par les coupes. Monaco est là pour gagner quelque chose.» Pas pour enfiler une deuxième saison de transition, après sa piteuse onzième place du championnat précédent