Lors de son retour à l'OM début avril comme directeur sportif, Bernard Tapie souhaitait que l'OM (qui a frôlé la relégation en D2) tienne un rôle de premier plan cette saison. Après cinq journées, l'OM est 16e du classement. Ce qui vaut au club, et à son personnage emblématique, une volée de bois vert. Pour Libération, Bernard Tapie décrit le mal qui ronge l'OM, qui a usé trois entraîneurs en quatre mois, parmi lesquels le Croate Tomislav Ivic, dont le retour au club doit avoir lieu ce matin.
La situation de l'OM n'est pas celle que vous espériez.
Je suis arrivé dans un club en détresse. Marseille était 18e, aujourd'hui nous sommes 16e, après cinq journées, et on nous enfonce. Il n'y a objectivement aucune raison que nous ne soyons pas là où nous sommes, il n'y avait pas de solution miraculeuse.
D'un point de vue sportif, à part le match contre Bastia qui a été d'une nullité sans pareille, une honte, nous avons fait le mieux que nous pouvions avec les moyens, limités, dont nous disposons. C'est absurde de juger sur une séquence aussi courte. Après quinze journées nous en saurons plus.
Là, je ne suis pas inquiet, regardez Monaco et Nantes. Dès mon arrivée, je savais qu'il fallait changer onze joueurs de l'effectif. C'est ce que nous sommes en train de faire, pas à pas.
Et trois entraîneurs...
Javier Clemente est parti à mon arrivée, ce n'est pas moi qui l'ai viré. Tomislav Ivic est parti car, après quatre mois de présence, son contrat n'avait toujours pas été signé par la direction