Santiago correspondance
Tombé du ciel. C'est le titre de la biographie officielle d'Ivan Zamorano et d'une chanson lancée la semaine dernière par un groupe chilien en son honneur. De fait, l'emblématique capitaine chilien, qui honorait sa 69e et dernière sélection nationale face à la France, samedi, est considéré comme un véritable ange du football par le public local. Et les quelque 66 000 spectateurs du Stade national de Santiago espéraient logiquement un dernier miracle de sa part face aux champions du monde.
Ils n'ont pas eu à attendre longtemps. Trois minutes seulement. Zamorano s'offre un petit pont sur Marcel Desailly et centre en retrait pour Pablo Galdames, qui parvient à tromper Ulrich Ramé d'une frappe puissante. Cueillis à froid, les Bleus prennent ensuite le contrôle du ballon et se créent de nombreuses occasions. Mais la réussite n'est pas de leur côté, et c'est sur le score de 1-0 que se termine la première mi-temps. Le même scénario se répétera au cours de la seconde période, avec un but de Reinaldo Navia dès la 50e minute. Et seul David Trezeguet, l'un des meilleurs tricolores sur le terrain, parviendra à réduire le score à un quart d'heure de la fin. Les Bleus, peut-être en raison d'une préparation plus ou moins avancée selon leurs championnats respectifs, ont souvent donné l'impression de ne pas jouer sur le même tempo.
Tour d'honneur. Après le match, porté sur les épaules de ses coéquipiers, Zamorano s'est lancé dans un émouvant tour d'honneur. Un drapeau no