Spa-Francorchamps
envoyé spécial
Michael Schumacher, vainqueur du Grand Prix de Belgique, et David Coulthard, son dauphin, ont accueilli à leur manière un nouveau venu sur le podium du championnat 2001. Giancarlo Fisichella, inattendu troisième de cette 14e manche de la saison au volant de sa Benetton-Renault, a vu sa performance saluée par une interminable douche au champagne. Avant de se congratuler, les trois hommes avaient été rassurés sur l'état de santé du Brésilien Luciano Burti (lire page suivante), accidenté au début de la première course, finalement avortée.
Comme on pouvait s'y attendre, le rendez-vous des F1 sur le circuit le plus impressionnant mais aussi l'un des plus dangereux de la saison a été très mouvementé. Après la séance de qualifications de samedi, troublée par les intempéries, les pilotes Williams-BMW investissaient la première ligne de la grille et tout était en place pour que ce GP ne soit pas comme les autres. Le Colombien Montoya a fait mieux que son équipier Ralf Schumacher. Ces deux-là se détestent et Montoya n'a pas l'intention de favoriser la course de l'Allemand, toujours en lutte pour la place de vice-champion du monde derrière son frère. En deuxième ligne, celui-ci ne songe pas vraiment à la possibilité de battre le record de victoires de Prost (51), après l'avoir égalé il y a quinze jours en Hongrie.
Course interrompue. Coulthard est moins à l'aise. En 5e ligne, il mesure du regard le terrain qu'il va lui falloir remonter pour revenir dans le