«La fin de match est très cruelle. Elle aurait pu basculer en notre faveur. Tout le monde s'est relayé sur Nowitski, mais il a été exceptionnel.» L'entraîneur de l'équi pe de France de basket, Alain Weisz, peut toujours ruminer ses regrets, c'est l'Allemagne, vainqueur de la France mercredi soir (81-77), qui affrontera la Turquie, samedi, en demi-finale du championnat d'Europe. A qui la faute? Nowitzki, bien sûr. Comme il l'avait fait lundi, en ramenant seul l'équipe allemande sur les talons d'une équipe grecque qui a compté jusqu'à 19 points d'avance, le shooteur de Dallas a assumé face aux Tricolores un leadership qui a fait défaut dans le camp d'en face, surtout pendant un troisième quart-temps effroyable (25-8 pour les hommes de Dettman).
Manque d'agressivité. «Le fait est que l'équipe se tourne vers moi», a froidement commenté l'ailier allemand. De celà, les Bleus étaient prévenus. On s'explique donc mal le manque d'agressivité offensive des Français sur un Nowitzki qui a tout de même pris sa deuxième faute à la 4e minute (un joueur doit quitter le parquet à sa 5e faute). Sur un plan plus général, le manque de pénétration des ailiers dans la raquette adverse a été criant. «Ce n'est pas parce qu'on est en difficulté que je vais jeter à la poubelle les joueurs auxquels je croyais» (sic), a ajouté Weisz.
Aujourd'hui, les Bleus tenteront à Istanbul de sauver ce qui peut l'être contre une Croatie autrement plus complète que l'Allemagne. En cas de succès, la cinquième place de