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Libération

Formule 1: à Monza, Hakkinen sur le départ

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publié le 15 septembre 2001 à 0h49

envoyé spécial à Monza

Les moteurs se sont tus, l'activité du paddock de Monza s'est arrêtée. Après la première séance d'essais du Grand Prix d'Italie, vendredi à midi, le petit monde de la F1 a tenu à rendre hommage aux victimes des attentats perpétrés mardi aux Etats-Unis. Les organisateurs n'ont d'ailleurs conservé au programme de cette quinzième manche du Championnat du monde que les activités strictement sportives. Et pour une fois, les télévisions des motor-homes étaient branchées sur CNN plutôt que sur les habituelles chaînes sportives. Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, a tenu également à faire retirer tous les sponsors figurant sur ses monoplaces (1) et sur les casques des pilotes, Michael Schumacher et Rubens Barrichello. Toujours en signe de deuil, les monoplaces italiennes arborent un museau noir. Les mauvais esprits n'ont pas tardé à faire remarquer que le marché américain est le plus important pour le constructeur italien.

De nombreux pilotes se sont d'ailleurs interrogés sur la nécessité d'aller courir dans quinze jours à Indianapolis, alors que la FIA a confirmé que le Grand Prix des Etats-Unis devrait se dérouler normalement. Bernie Ecclestone au nom de la FOA (Formula One Administration) a précisé que les événements tragiques de ces derniers jours ne devaient pas remettre en cause le sport mondial. Ralf Schumacher lui a répondu avec virulence en indiquant au boss de la F1 qu'il espérait le voir dans le même avion que lui pour se rendre à Indianapol