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Interview

Guy Roux : «Je suis positif, de très bonne humeur»

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Football. Le manitou de l’AJ Auxerre a repris cette année sa fonction d’entraîneur et les résultats suivent.
publié le 15 septembre 2001 à 0h49

Il avait annoncé sa «retraite» au printemps 2000, après trente-neuf ans sur le banc de l’AJ Auxerre. Une saison plus tard, il succédait à son «successeur» Daniel Rolland et redevenait l’entraîneur du club bourguignon. Ce samedi, à l’occasion de la 7e journée, à Bastia, Guy Roux, 63 ans le mois prochain, dirigera Auxerre, qui défendra sa première place en championnat. Entretien avec le «nouveau» coach auxerrois.

L’an passé, Auxerre, entraîné par Daniel Rolland, terminait le championnat à la 13e place. Cette saison, l’équipe est première après six journées. Faut-il y voir l’«effet magique Guy Roux»?

Je ne veux pas faire de comparaison. Chaque saison a son originalité. L'année dernière, début mars, l'AJA était septième, une place très honorable. L'équipe a surtout raté ses dix derniers matchs. Vous savez, on est à la merci de pas mal de choses. L'absence de Djibril Cissé pendant deux mois, par exemple, va nous coûter cinq ou six places. Alors posez-moi la même question le 6 mai et je vous dirai mon sentiment.

Vous avez préféré évoquer l’idée d’un «nouveau Guy Roux» plutôt que celle d’un retour...

Le problème de la dernière saison de ma première partie de carrière, c'était les commentaires: «Attention à l'année de trop...», «Quand t'arrêtes-tu?», «Et ton successeur?»... ça m'avait donné le tournis. Quand on vous dit: «Mardi, c'est ton enterrement, il faut retenir le corbillard et prévenir le croque-mort...», ça ne va pas. Alors cette fois, j'ai prévenu: je démarre ma c