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Libération

A Rome, Nantes retrouve la grâce

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publié le 20 septembre 2001 à 0h51

Ce match devait être un adieu à Dino Zoff, l'entraîneur de la Lazio de Rome, sur la sellette depuis le début de saison (3 nuls en championnat et une défaite en Ligue des champions). Il le sera certainement après la lourde défaite (1-3) subie face à Nantes, hier soir à Rome.

Attaqué par les deux fils du président Sergio Cragnotti, et à peine défendu par celui-ci, l'ancien sélectionneur italien de l'Euro 2000 se sait surtout déjà remplacé sur le banc des Bianco Celesti par Alberto Zaccheroni, l'ancien entraîneur du Milan AC. «Zac» est d'ailleurs attendu dès ce matin à Formello, le camp d'entraînement de l'équipe romaine.

Zoff, officiellement, ne sait toujours rien. «Moi j'entraîne les joueurs qu'on me donne», a-t-il lancé en timide réaction aux nombreuses critiques, faisant allusion à la vente de Nedved, Veron et Salas, à l'intersaison, contre son avis. «Je suis entraîneur, je donne des conseils, mais ce n'est pas moi qui paie les joueurs.»

Au Stadio olimpico, ce sont donc deux équipes en mal de football dans leur propre championnat qui se faisaient face. Nantes traîne en queue de tableau avec 2 points, la Lazio flotte dans les mêmes eaux avec 3 points. Ce match n'a soulevé que peu d'intérêt. Et à Rome, on ne donne pas cher des possibilités de l'équipe de Zoff. A juste titre.

En trois minutes, ce sont les champions de France qui tirent sur l'ambulance par l'intermédiaire de leur défenseur argentin, Nestor Fabbri. Le coup est dur mais attendu. Un sursaut d'orgueil des Italiens quat