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Libération

L'UEFA doit faire la lumière

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publié le 27 septembre 2001 à 0h56

Cet après-midi, l'UEFA, la Fédération européenne de football, va se prononcer sur la suite à donner à l'imbroglio du match retour du premier tour de la Coupe UEFA, ayant opposé, mardi soir à Bucarest, le Rapid Bucarest au Paris-Saint-Germain. Une décision attendue non sans appréhension par le PSG, qui croyait pourtant avoir fait le plus dur en marquant un but synonyme de qualification (après le 0-0 du match aller) durant la prolongation (Aloisio à la 93e minute). Mais la suite allait être beaucoup plus rocambolesque. Après une première interruption d'électricité, pendant huit minutes, le match reprenait, mais une nouvelle coupure, à la 115e minute du match (cinq minutes avant son terme), mettait définitivement fin aux ébats footballistiques.

Sur le plan du jeu, on peut légitimement penser que les carottes étaient cuites pour les Roumains, qui auraient dû marquer deux buts pour l'emporter, et qui, en 115 minutes, n'avaient pas démontré grand-chose pouvant suggérer une telle issue. Sur le plan du règlement, il en va tout autrement, et les Parisiens peuvent devoir encaisser une bien cruelle désillusion. De ses bureaux de Nyon, près de Genève (Suisse), l'UEFA va devoir jongler avec l'interprétation de son propre règlement. Lequel prévoit deux solutions en réponse au problème de Bucarest. La première est d'une simplicité enfantine: tout match interrompu doit être rejoué le lendemain. C'est ce qu'ont demandé, sur le champ, les dirigeants du Rapid Bucarest. Le hic, c'est que les jou