Pour nourrir le «paradoxe nantais», qui les voit moribonds en championnat de France et flamboyants en Ligue des champions, les Canaris avaient eu la chance, lors de leurs deux premières sorties européennes, contre le PSV Eindhoven puis la Lazio de Rome, d'ouvrir le score dès les premières minutes du match. Il s'en est fallu de peu, quelques centimètres, que le scénario se répète hier soir contre le Galatasaray d'Istanbul. Quelques centimètres qui font la différence entre une occasion et un but. Mais à la quatrième minute, le tir de Wilfried Dalmat, servi par Quint d'un centre en retrait d'école, passe quelques centimètres à côté de la cage de Mondragon. Une action qui préfigure ce que sera cette première mi-temps. Des Nantais qui essaient d'emballer le jeu. Y arrivent quand ils trouvent leurs deux flèches d'attaquants, Ahamada et Dalmat. Des Turcs qui tentent d'empêcher leurs adversaires de poser leur jeu, en les pressant haut dans leur camp. Ou en commettant des fautes au bon moment au bon endroit (pas trop près de leur but). En face, les Nantais gâchent. Quand Ahamada donne trop tard son ballon, alors qu'il y avait un bon trois contre deux à jouer. Quand le même Ahmada se heurte à Mondragon. Quand Devineau croise trop son tir... Pas de quoi affoler les Turcs, dont Robert Budzynski, le directeur sportif nantais, pensait avant le match qu'il était plus important pour eux d'avoir remporté (2-0) samedi le derby stambouliote contre Fenerbahçe que de remporter une Coupe d'Europe
Nantes perd aussi en Ligue des champions
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par Gilles Dhers
publié le 27 septembre 2001 à 0h56
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