Le PSG n'avait pas remporté si large victoire depuis longtemps. C'est finalement par trois buts à zéro que les Parisiens, résolument abonnés aux résultats nuls en ce début de saison, ont remporté leur match contre le Rapid Bucarest, disputé mardi soir en premier tour retour de la Coupe de l'UEFA. Dommage que ce score fleuve ait été obtenu sur tapis vert et accordé, hier en fin d'après-midi, par la commission de discipline de l'UEFA.
Deuxième tour. Mais pour les dirigeants parisiens, l'essentiel est ailleurs: leur équipe disputera le deuxième tour de la moins prestigieuse des compétitions européennes, contre un adversaire qui sera tiré au sort aujourd'hui à Nyon (Suisse), au siège de l'UEFA. Et surtout, après entre autres la magistrale bourde sur la feuille de match contre le Steaua Bucarest, en 1997, et l'épineux dossier du Servette de Genève, cet été, le club se tire avec un minimum de dégâts de cet énième épisode «abracadabrantes que» dans la malédiction qui, indéfectiblement, poursuit l'équipe de la capitale.
Flash-back. Mardi soir, Ronaldinho et consorts, grâce à un but inscrit dans les prolongations (93e) par José Aloisio, mènent par un but à zéro sur la pelouse du Rapid Bucarest. Et croient bien tenir leur qualification, après le nul (0-0) obtenu à l'aller.
Mais à cinq minutes du coup de sifflet final (115e), une panne d'électricité interrompt les débats. Après une heure et demie de confusion et de discussions, le délégué de l'UEFA se montre incapable de prendre une d