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Libération

Quatre ans d'abstinence

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publié le 29 septembre 2001 à 0h58

Vainqueur, grâce à Toulouse (21-18 contre Cardiff) en 1996 et Brive (28-9 contre Leicester) en 1997, des deux premières éditions d'une Coupe d'Europe des clubs devenue entretemps «Heineken Cup», le rugby français court depuis quatre ans après un titre essentiellement honorifique (les enjeux financiers n'ont encore rien à voir avec ceux générés, au même niveau, par le football), mais dont l'obtention, chez certains, tourne quasiment à l'obsession. Ainsi, à quelques jours du coup d'envoi du championnat de France, Franck Belot, l'ancien capitaine du Stade toulousain, ne faisait-il pas mystère de l'objectif prioritaire clairement affiché par les dirigeants et autres partenaires du champion de France sortant: «La Coupe d'Europe, parce que nous l'avons gagnée une fois au début et qu'ensuite nous nous sommes cassé les dents dessus.»

Triste sort partagé par Brive (battu par Bath, 18-19, en finale 1998), Colomiers (dominé par les Irlandais de l'Ulster, 6-21, en finale 1999) et surtout par le Stade français, qui, quatre mois après, ne s'est toujours pas remis de sa défaite, au parc des Princes en finale 2001 face à Leicester (30-34).

Le Stade français mal loti. De toutes les équipes françaises (six) entrant en lice, ce week-end, dans le grand bain de l'Eurovalie, celle du Stade français apparaît d'ailleurs comme la plus mal lotie. Défaits deux fois en championnat (dont une chez le promu Montauban), les Parisiens ont en outre été privés de confrontation au sommet, samedi dernier contre T