Menu
Libération

Eric Irastorza fait sa pelote à Miami

Article réservé aux abonnés
publié le 3 octobre 2001 à 1h09

Biarritz envoyé spécial

Eric Irastorza, associé à l'avant Pierre Etchalus, a terminé troisième du championnat du monde professionnel de cesta punta (1), la discipline reine de la pelote basque ­, qui s'est achevé dimanche à Biarritz. La paire des basques français, qui détenait le titre, est arrivée derrière deux équipes basques espagnoles: Arriaga-Alberdi, vainqueurs 35-24 de leurs compatriotes Bereikua-Osa.

Eric Irastorza fait partie de ces pelotari basques, français ou espagnols, qui depuis quelques années s'expatrient là où la cesta punta fait l'objet de paris, notamment à Miami en Floride. Il se décrit comme le fils spirituel de Daniel Michelena, né à Saint-Jean-de-Luz, parti à Miami il y a plus de vingt ans. Michelena, surnommé là-bas «The King», a tout gagné avec sa chistera, même la nationalité américaine et, malgré la quarantaine proche, il reste pour beaucoup le plus grand joueur de cesta punta en exercice. «C'est le numéro 1, je joue contre lui tous les jours et il me fait encore très mal. Cela fait vingt ans qu'il est sur le circuit professionnel et il se donne toujours autant», dit Eric Irastorza.

300 km/h. Né à Bidart il y a 25 ans, Eric, surnommé «le grand» (1,92 m pour 105 kilos), appartient à la nouvelle génération des pelotari, infatigables récupérateurs, ultra-physiques, balançant des pelotes à plus de 300 km/h. «Le jeu a gagné en vitesse et en puissance», dit-il, «peut-être a-t-il un peu perdu en technique pure, c'est une évolution comparable à celle de beauc