Menu
Libération
Interview

«Nous avons des joueurs intelligents et attachants»

Article réservé aux abonnés
publié le 13 octobre 2001 à 1h16

Malheureux dans le Top 16, le Stade français s'est refait une santé en Coupe d'Europe avec deux victoires d'affilée. Un redressement que les équipiers de Fabien Galthié devraient confirmer samedi à La Rochelle, avant d'accueillir Toulouse, mercredi à Jean-Bouin. La grosse colère piquée par Max Guazzini au lendemain de l'échec à Montauban (21-24) semble avoir porté ses fruits. Le charismatique président (également patron de NRJ) peut ainsi se montrer plus serein quant à l'avenir immédiat du club parisien.

Comment expliquez-vous la chaotique fin de saison 2000-2001 du Stade français?

Problème de coaching. Certains joueurs se sont installés dans un confort de titulaires, alors qu'il aurait été souhaitable de faire jouer la concurrence, de manière à ce que chacun se remette en question. Je l'ai répété en début de saison, je veux que dans ce club tout le monde ait sa chance.

L'«affaire Laussucq» aurait-elle pu être évitée?

Affirmer que l'on perd la Heineken Cup là-dessus serait faire porter trop de responsabilité à un seul joueur, mais il est clair que Christophe Laussucq (remercié par son club) avait d'avantage l'habitude des finales. Morgan Williams, son remplaçant, n'ayant quasiment pas joué de la saison, peut-être aurait-il eu moins de crampes le jour de la finale.

Avez-vous songé à vous séparer de l'entraîneur, John Connoly?

Nous avons eu une discussion de fond. Je lui ai expliqué que le décalage horaire avec l'Australie était terminé, que le moment était venu de tenir compte de l