Il admet des «lacunes», mais veut toujours y croire. «On est au début d'un championnat long. Il ne faut pas partir trop vite et s'essouffler.» Président du directoire du PSG, Laurent Perpère assistera, dimanche soir au parc des Princes, à la rencontre entre le leader lyonnais et son équipe, pour la dixième journée du championnat. Un PSG englué à sa huitième place, qui tentera d'effacer sa première défaite de la saison, essuyée face à Bordeaux (1-0). Mais, surtout, de remédier à une inefficacité offensive indigne de son potentiel deux victoires contre six matchs nuls. «Nous ne sommes qu'à la dixième journée de championnat. Il faut revoir certaines lacunes dans l'organisation globale du jeu pour bénéficier de nos atouts: la percussion d'Aloisio, la vitesse d'Anelka, la subtilité d'Alex, la vision du jeu d'Okocha..., reconnaît Laurent Perpère. Il faut travailler l'articulation entre les lignes, et notamment avec les attaquants. Mais nous avons quand même certaines certitudes: une défense qui tient la route dans toutes les circonstances. Et, surtout, une équipe qui a du caractère, qui sait réagir aux coups durs.»
«Pression». Ce qui ne fut pas le cas la saison dernière, à l'issue de laquelle Paris, premier budget de D1, a fini neuvième du championnat, en dépit d'un recrutement d'environ 600 millions de francs (91,5 millions d'euros). «C'est ce que tout le monde aime dans les défauts du PSG: ça montre que l'argent ne suffit pas. Ça donne un peu de confiance pour laisser penser qu