Le foot français n'aimerait-il rien de mieux que les psychodrames en tout genre? Celui de Marseille en début de saison n'arrive pas à s'estomper, malgré de meilleurs résultats de l'OM, vainqueur samedi à Metz 2-0. Cette première victoire marseillaise à l'extérieur depuis treize mois est enregistrée sur fond de polémique, née de l'exclusion du libero international phocéen Frank Leboeuf. L'arbitre, Laurent Duhamel, a vécu un dernier quart d'heure tendu. Une minute après avoir exclu le Messin Mario Espartero, pour simulation de faute dans la surface et bousculade de Leboeuf (75e), il infligeait un carton jaune au capitaine marseillais qui se branchait (verbalement) avec son homologue messin Frédéric Meyrieu. Quatre minutes plus tard, Leboeuf écopait d'un second carton jaune, synonyme d'expulsion, d'autant plus sévère que Leboeuf ne faisait que répondre par geste (la main près du pavillon de l'oreille comme s'il n'entendait rien) au public, qui le sifflait copieusement.
Ensuite, Leboeuf a accusé Meyrieu de lui avoir donné des coups de poing «dans les parties», Meyrieu a trouvé l'attitude de son adversaire «indigne d'un champion du monde», et Bernard Tapie a estimé que «Monsieur Duhamel n'aime pas voir l'OM gagner».
A Paris, le psychodrame nouveau est sorti du huis clos dans lequel il se développait depuis plusieurs semaines. Il met aux prises le bouillonnant coach parisien Luis Fernandez et sa star capricieuse Nicolas Anelka. En arrivant sur la place publique, la discussion houleu