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Libération

Nantes résiste et n'en est «pas mécontent»

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publié le 17 octobre 2001 à 1h17

Ligue des champions, groupe D, 4e journée.

A Istanbul, Galatasaray-Nantes: 0-0.

Depuis quatre ans, Galatasaray avait joué 85 matchs de coupe d'Europe dans son petit (à peine 25 000 places) stade Ali Sami Yen. L'équipe turque n'y avait perdu qu'une seule fois. Autant dire que la tâche, hier soir, des Nantais, improbables leaders de leur groupe de Ligue des champions, mais incurables lanternes rouges du championnat de France, s'annonçait ardue. Elle le fut moins que prévu. Malgré leur inefficacité chronique en attaque, les champions de France 2000-2001 ont obtenu un résultat nul (0-0) qui leur permet de conserver la tête de leur groupe, avant de se rendre à Eindhoven et de recevoir la Lazio de Rome.

Raynald Denoueix, l'entraîneur nantais, avait prévenu: «Si on fait match nul, on ne sera pas mécontent.» La première mi-temps ne propose rien pour le mécontenter. Cadenassage, verrouillage et fermeture à double tour des espaces et des surfaces tiennent lieu d'intention de jeu pour les deux équipes. On a vu mieux pour le spectacle. Mais cela suffit aux Français. Qui empêchent les Turcs de construire comme ces derniers les en avaient empêchés il y a quinze jours, lors du match aller (victoire de Galatasaray 1-0 à Nantes). Les deux gardiens passent donc une soirée tranquille. Après un quart d'heure de jeu, les Nantais tentent une combinaison sur un coup franc; elle se termine en eau de boudin. Dix minutes plus tard, ils tirent pour la première fois au but, par Quint, largement à côté. En