Trois matchs de la Coupe de l'UEFA (2e tour aller) intéressaient des équipes françaises hier soir. En fin de journée, Bordeaux avait montré l'exemple, au moins au niveau du score, en prenant nettement l'avantage sur le Standard de Liège. Vainqueurs 2-0, les Bordelais sont toutefois passés à côté d'un score-fleuve. Un penalty en début de rencontre, transformé par Pauleta, les avait libérés, mais face à une équipe de Liège qui a très vite montré ses limites, Dugarry, Bonnissel et Christian, le trio auteur du deuxième but, et leurs camarades peuvent regretter quelques ratés.
Le sourire de Ronaldinho. Les Parisiens sont arrivés sur la pelouse du parc des Princes, Anelka en tête (et Alonzo dans les buts), avec dans l'idée de gagner. Tout simplement pour mettre fin à une période de disette (de victoires) de presque deux mois. Luis Fernandez avait prévenu que ça ne serait pas simple, même face à une équipe du Rapid de Vienne qui n'a plus grand-chose à voir avec celle qui s'était inclinée en finale de la C2, il y a plus de cinq ans, face au PSG. Ce n'est jamais simple, même dans la plus modeste des coupes d'Europe. Sauf à prendre l'avantage très vite.
Ce que parvient à faire le PSG à la fin du premier quart d'heure de jeu. Sur un coup franc ouvragé du Brésilien Ronaldinho, la défense autrichienne reste de marbre et leur goal les pieds englués sur sa ligne. Ronaldinho peut afficher son plus beau sourire. Pour le Rapid de Vienne, c'est une très mauvaise mayonnaise, qui tourne à l'aigre