Le tracé du Tour de France 2002 a été dévoilé, hier matin à Paris, en l'absence du triple vainqueur de l'épreuve, l'Américain Lance Armstrong, bien volontiers excusé en raison des «événements présents». Le leader d'US Postal boude en fait tous les ans cette grand-messe. Il n'a pas changé ses habitudes. La 89e Grande Boucle sera la plus courte de l'histoire (3 282Êkm). Elle démarrera à l'étranger, au Luxembourg le 6 juillet, pour la première fois depuis l'affaire Festina (le Tour 1998 avait débuté à Dublin), et finira le 28 juillet.
Ordonnance. «L'image du Tour est rétablie, les coureurs sont combatifs et sains, le public est toujours nombreux. On peut à nouveau exporter le grand départ sans complexes», a lancé le directeur général de l'épreuve Jean-Marie Leblanc. Le président d'Amaury Sport Organisation avait, lui, un discours moins tonitruant, bien conscient que le dopage restait une épée de Damoclès sur son spectacle sportif. Patrice Clerc a ainsi prié les instances responsables de se mettre rapidement d'accord sur des règles claires en matière de produits autorisés sur ordonnance, comme les corticostéroïdes et les traitements contre l'asthme. «C'est essentiel pour l'avenir du Tour», a-t-il expliqué. Depuis deux ans en effet, les prélèvements urinaires réalisés pendant la Grande Boucle démontrent que près de la moitié du peloton court toujours sous ordonnance. Des prescriptions qui jettent la suspicion sur la permanence des pratiques dopantes. Le Conseil de prévention et de