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Libération

Trois armes pour une touche

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publié le 26 octobre 2001 à 1h23

Les championnats du monde d'escrime débutent aujourd'hui à Nîmes pour s'achever jeudi prochain. Les finales se dérouleront dans les arènes, couvertes pour l'occasion. Les premiers titres seront décernés samedi, avec l'épée dames et le sabre hommes, deux disciplines dont des Français sont tenants du titre (1999), avec Laura Flessel (de retour à la compétition quatre mois après la naissance de son premier enfant) et Damien Touya.

A l'occasion de ces Mondiaux, Christian Tisseyre, coordonnateur du pôle France masculin à l'Insep, détaille les qualités nécessaires à chaque arme. Qualités spécifiques, en fonction des règlements propres au fleuret, au sabre et à l'épée. «Fleuret et sabre, insiste Christian Tisseyre, sont des armes où il faut respecter une convention: si j'attaque et je touche, je marque le point. Si mon adversaire pare mon attaque, il a la priorité et a le droit de toucher, pas moi, à moins que je pare son attaque à mon tour.» A l'épée, pas de règle du jeu, le premier qui touche marque le point. Les deux tireurs peuvent même marquer un point chacun sur la même action.

L'escrimeur parfait: le joueur d'échecs

Au-delà des différences selon les armes, Christian Tisseyre résume les qualités que l'escrimeur doit réunir, quelle que soit son arme. «Sa première qualité: savoir être intelligent et observateur du jeu adverse. Il doit être maître de soi, contrôler ses instincts, être attentif et attentiste, réfléchir, préparer et ne pas se précipiter. C'est sans doute le sport qui