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Libération

Chevallier, l'or ou la descente

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publié le 27 octobre 2001 à 1h24

Tignes envoyés spéciaux

Alors que l'équipe de France de ski prépare une nouvelle saison, quelque peu crispée à la seule idée de devoir se rendre aux Etats-Unis le mois prochain (lire ci-dessous), le président de la fédération, Bernard Chevallier, multiplie les pirouettes. Condamné à six mois de prison avec sursis et 50 000 francs d'amende (7 600 euros) pour prise illégale d'intérêt et abus de confiance (condamnation confirmée en appel, soumise à la décision de la Cour de cassation), «le Chat», ainsi surnommé pour son habileté, semble prêt à retomber sur ses pattes. Malgré la tempête de l'an dernier, il est toujours candidat à sa propre succession, en juin 2002.

Fauteuil. Présent à Tignes en début de semaine, lors de la présentation des équipes de France de ski, c'est même en président très décontracté qu'il a effacé l'impact de ses déboires. «La justice n'a rien compris aux montages financiers mis en place, a-t-il affirmé. Si j'avais quoi que ce soit à me reprocher, je serais parti.» Selon l'intéressé, quel que soit le résultat de la cassation, la validité d'un nouveau mandat n'est pas remise en cause. «Le caractère d'inéligibilité ne figure pas au réquisitoire», fait-il remarquer. Et pour cause. Malgré la légèreté de sa gestion, lourdement soulignée par le tribunal, Bernard Chevallier compte bien conserver son fauteuil. La seule chose qui pourrait le pousser à quitter son poste dépend des Jeux de Salt Lake City (Etats-Unis), en février 2002. «Le résultat des Jeux sera primord