Dick Pound nie l'existence du gentlemen's agreement prévoyant une «tournante» pour occuper la tête de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qu'il préside depuis sa création, il y a deux ans.
Avez-vous l'intention d'abandonner la présidence de l'AMA après les Jeux olympiques de Salt Lake City?
Rien ne sera décidé avant notre prochaine réunion, vers mars-avril. Lors de notre dernière rencontre en tête à tête le 3 octobre, à Paris, j'ai indiqué au président Rogge que j'étais disposé à poursuivre ma mission comme représentant du CIO au sein de l'AMA. Si une majorité de collègues est d'accord, je suis également prêt à rester à la tête de l'Agence jusqu'au moment où nous disposerons enfin d'un code antidopage harmonisé entre les différents gouvernements d'une part, et l'AMA d'autre part.
Cela signifie-t-il que vous souhaitez rester président de l'AMA? Et jusqu'à quand?
Oui j'aimerais poursuivre le travail que nous avons entrepris jusqu'aux JO d'été d'Athènes en 2004. Je pense que ce sera le moment opportun de juger le travail de l'AMA.
Plusieurs gouvernements, notamment la France, invoquent un gentlemen's agreement datant de la fondation de l'AMA, selon lequel après les deux premières années, un de leurs représentants devait vous succéder...
Un tel accord n'existe pas, ni de manière écrite, ni sous forme d'un gentlemen's agreement. Le principe voulait que je préside pendant les deux premières années puis nous devions décider de la suite. Mais il n'a jamais été question d'une alternance fo