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Libération

Les Français très à cheval sur le sabre

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publié le 30 octobre 2001 à 1h25

Nîmes envoyé spécial

Le sabre masculin vit une progression très linéaire. Depuis la médaille de bronze de Jean-François Lamour à Barcelone en 1992, relayée par celle de Damien Touya quatre ans plus tard à Atlanta, c'est finalement toute l'équipe de France qui s'est mise à briller un an plus tard au Cap, lors des championnats du monde de 1997. Depuis cette médaille d'or, les sabreurs entraînés par Christian Bauer ont toujours eu leur place sur le podium. Deuxièmes en 1998 à La Chaux-de-Fonds (Suisse), en or à Séoul l'année suivante, c'est encore avec de l'argent autour du cou qu'ils quittent les Jeux de Sydney, battus par la Russie. Ils font figure aujourd'hui à Nîmes de favoris dans l'épreuve par équipes. Surtout après la médaille d'argent de Julien Pillet, et du bronze de Mathieu Gourdain samedi dernier. Christian Bauer, le maître de cette discipline au sein de l'équipe nationale, explique comment il remotive ses troupes avant un assaut final, dans une spécialité où tout se joue à la seconde près, comme ce fut le cas pour Damien Touya à Nîmes lors du tournoi individuel.

Groupe de personnalités. «Il ne faut pas oublier que cela reste un sport individuel mais à progression collective», note le coach des sabreurs tricolores. «Par principe, je fais en sorte que personne ne s'entraîne de son côté. On fait tout tous ensemble, avec comme priorité de traiter les uns et les autres sur un même pied d'égalité. Pour cela, il faut bien sûr tenir compte des qualités individuelles, mais il