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Libération

Les Canaris sortent la tête de l'eau

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publié le 31 octobre 2001 à 1h25

Il y aura une équipe française pour poursuivre l'aventure en Ligue des champions. Après l'élimination, la semaine dernière, de Lyon et de Lille, Nantes avait l'occasion, hier soir lors de la sixième et dernière journée de la première phase de la compétition, de saisir son ticket pour la suite des réjouissances. Un nul face à la Lazio Rome suffisait aux Canaris pour demeurer les seuls représentants hexagonaux encore présents dans la plus huppée des compétitions européennes. C'est fait. Et même plus: quatre jours après avoir remporté leur première victoire en championnat (en douze journées), les Nantais ont disposé (1-0) de Romains à la dérive. Et ceci, sur la base de leurs intangibles principes, ceux du «jeu à la nantaise»: mouvement, vitesse, disponibilité, jeu collectif.

Entre ces deux mauvais élèves de leurs championnats respectifs, le duel n'avait, a priori, rien d'inégal. A droite, la Lazio, club champion d'Italie voici deux saisons, aujourd'hui 15e du calcio et relégable. A gauche, les Canaris, champions de France en titre, actuellement derniers (provisoires?) de la D1. Mais la physionomie de ce «match des cancres» tourne vite à l'avantage des seconds. Orpheline de son milieu Nedved-Veron, vendu à l'intersaison, la Lazio peine à approcher les cages adverses. S'empêtre dans des constructions hasardeuses. Abuse de longues balles aériennes. Lesquelles sont bien vite captées par une défense nantaise rigoureuse. Et exploitées dans le plus pur style maison.

Car il y a régulière