Les fleurettistes italiennes sont bien les meilleures: après la médaille d'or par équipe aux JO de Sydney elles ont remporté hier soir à Nîmes le dernier titre décerné aux Championnats du monde d'escrime, en dominant la Russie 45 touches à 30.

Favoris. Voilà maintenant une quinzaine d'années que la Squadra Azzura féminine engrange les médailles au fleuret. Au cours de leurs parcours à Nîmes, Valentina Vezzali, Giovanna Trillini, Diana Bianchedi et Frida Scarpa ont écarté les Britanniques (45 touches à 15), les Hongroises (45 touches à 35) et, en demi-finales, leurs traditionnelles rivales allemandes (45-38). Lesquelles, incapables de retrouver leur 3e place de Sydney, ont dû abandonner le bronze aux Américaines.

Chez les hommes, les Français espéraient une dernière médaille d'or avec leurs épéistes, champions du monde en 1999 à Séoul: ce fut du bronze face à l'Espagne (45 touches à 41). Une victoire due en partie à la force morale de Jérôme Jeannet, entré en sauveur à un moment où les Français étaient sur le point de lâcher prise. Parmi les encouragements ceux de son frère cadet Fabrice qui, lui, a décroché l'argent en individuel. La plus haute marche du podium est revenue aux Hongrois, larges vainqueurs des Estoniens (45 touches à 25) qui n'ont jamais pu vraiment les inquiéter.

La finale a souvent tourné à la parodie, plusieurs assauts ont opposé des combattants refusant manifestement le combat. Avec cette première médaille d'or, la Hongrie, une des grandes nations traditionne