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Libération

Sébastien Grosjean échappe à l'hécatombe

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publié le 2 novembre 2001 à 1h29

Il y aura quand même un Français présent en quarts de finale du tournoi en salle de Paris: Sébastien Grosjean. Le Marseillais s'est débarrassé sans peine, hier à Bercy, lors des huitièmes de finale, du Belge Christophe Rochus qui sortait des qualifications. Pour ça, il lui a tout de même fallu trois sets (6-0, 3-6, 6-0). Peu auparavant, l'autre Français encore en lice, Julien Boutter, avait été sorti, sans ménagement et en deux sets (6-3, 7-6), par le Tchèque Jiri Novak. Une seule fois, Boutter mené 5 à 4 dans le deuxième set, avait réussi à remonter pour mener 6 jeux à 5, sous les vivats du public. Mais, bien vite, Novak remontait pour empocher le tie-break. «J'ai eu la tête sous l'eau pendant les neuf-dixièmes du match», commentait Julien Boutter, une victime de plus dans l'hécatombe qui, depuis le début de ce Masters Series, a frappé les joueurs hexagonaux (Dupuis, Mahut, Llodra, Pioline, Escudé, Santoro et Clément).

Réussite. C'était prévisible: avec ses deux demi-finales en Grand Chelem (Open d'Australie et Roland-Garros), Grosjean était le seul Français à pouvoir se targuer d'une saison plutôt réussie. Le seul, également, à pouvoir espérer un ticket pour la très convoitée finale des Masters, dans deux semaines, à Sydney. Même si une blessure à la cheville, contractée cet été à l'entraînement, a quelque peu perturbé sa fin de saison. Face à Christophe Rochus, un des plus petits gabarits du circuit (1m70), mais tombeur de Wayne Ferreira et d'Alex Corretja, Grosjean n'a pa