Menu
Libération

Les Canaris se remplument

Article réservé aux abonnés
publié le 3 novembre 2001 à 1h31

Nantes envoyé spécial

On respire. Après des semaines où, entre succès européens et impuissances hexagonales, le football club de Nantes frisait la schizophrénie, sa première victoire face à Sochaux en championnat samedi dernier, puis son succès devant la Lazio de Rome mardi, ont mis du baume à un moral sérieusement chiffonné. Qualifiés pour la seconde phase de la Ligue des champions, les Canaris n'en demeurent pas moins lanterne rouge de la D1 et une victoire devant Monaco ce soir à la Beaujoire serait la bienvenue pour éloigner des nuages dont la menace peut à tout instant revenir.

«Tout peut arriver», reconnaît volontiers Raynald Denoueix, capable d'imaginer aussi bien son équipe championne d'Europe que reléguée en D2. Une éventualité à laquelle n'ose toutefois pas vraiment songer Nantes à l'heure où le club, sous la houlette de son nouveau président Jean-Luc Gripond, installé voilà peu par la Socpresse, propriétaire du club, souhaite précisément se doter d'une dimension européenne et s'installer durablement parmi les quatre ou cinq meilleures équipes nationales.

«Notre stratégie s'inscrit dans le long terme, affirme l'intéressé. Une descente en D2 est toujours possible mais ne serait qu'un accroc. Nous avons déjà imaginé les mesures nécessaires pour ne pas perdre tous nos joueurs, garder une capacité financière raisonnable et remonter immédiatement.»

Mutation. Quoi qu'il en soit, cette catastrophique première partie du championnat, au moins en terme de points, pourrait avoir