Hier à Sydney, Sébastien Grosjean s'est qualifié pour les demi-finales du Masters en battant André Agassi 6-3, 6-4 en 1 heure et 11 minutes. Il est le premier Français à atteindre ce stade dans un tournoi qui réunit depuis 1970 les huit joueurs les mieux classés du circuit à la fin de la saison. Samedi, il doit rencontrer en demi-finale le Russe Evgueni Kafelnikov qui a assuré sa qualification en surclassant le Croate Goran Ivanisevic, également sur le score de 6-3, 6-4 mais en un peu moins de minutes (onze précisément) qu'il n'en fallut à Grosjean pour se débarrasser d'Agassi. L'autre demi-finale opposera l'Australien Lleyton Hewitt à Ivanisevic ou à Juan-Carlos Ferrero, vainqueur du Brésilien Gustavo Kuerten auquel il faudrait un miracle pour conserver sa place de n°1 mondial à l'issue du dernier tournoi de l'année (lire encadré). Ferrero et Ivanisevic s'affrontent aujourd'hui; le vainqueur sera demi-finaliste.

Justesse tactique. Que retenir de la victoire de Grosjean? Que c'est la deuxième consécutive contre Agassi, qu'il avait battu en quatre sets en quart de finale à Roland-Garros. Qu'il est incontestablement l'un des hommes en forme d'une fin de saison qui s'achèvera vraiment pour lui dans deux semaines en Australie avec la finale de la Coupe Davis. Qu'elle ne fut pas volée. Que le travail effectué par Sébastien Grosjean durant sa coupure estivale forcée pour cause de blessure aura porté ses fruits au-delà du tournoi de Bercy. On lui connaissait un coup droit venimeux e