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Prost grand periL

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L'écurie française, mise en redressement judiciaire, est en quête d'un partenaire solide.
publié le 23 novembre 2001 à 1h42

Alain Prost, président de l'écurie de Formule 1 qui porte son nom à bon espoir d'aligner ses monoplaces au départ du premier Grand Prix de la saison 2002, à Melbourne, le 3 mars. Malgré le redressement judiciaire qui frappe son entreprise, et gèle les dettes, qui s'élèvent à 200 millions de francs (lire ci-dessous), l'écurie française n'est pas morte. Fort du soutien de son personnel (295 employés), parmi lequel il n'a déploré aucune défection ces derniers mois, Alain Prost se dit prêt à se battre pour trouver une solution qui lui permettra de sauver son écurie (1) et profiter ainsi de la période de six mois que lui offre le tribunal de commerce de Versailles. Hier, à l'occasion d'une conférence de presse fleuve, le quadruple champion du monde français a tenu à faire une mise au point. «Le terme dépôt de bilan est évidemment négatif, mais il ne signifie pas liquidation ou cessation de l'activité. On va se battre et continuer l'aventure.»

«Quelques offres». Mais pour poursuivre cette fameuse aventure commencée en 1997 après le rachat à Flavio Briatore de l'ancienne écurie Ligier, Alain Prost ­ assisté de l'administrateur judiciaire désigné ­ va devoir trouver très vite des partenaires et des sponsors capables de financer la prochaine saison, et les suivantes. Paradoxalement, la mise en redressement judiciaire demandée par Alain Prost lui-même pourrait convaincre quelques partenaires potentiels de concrétiser leurs intentions comme l'a précisé le président de Prost Grand Prix.