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Libération
Interview

«Oser les coups jouables»

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publié le 24 novembre 2001 à 1h43

Saint-Etienne envoyé spécial.

Nouvel adjoint de Bernard Laporte, en charge des lignes arrière, l'ancien ouvreur international d'Agen (dix sélections entre 1978 et 1983), Bernard Viviès, ne cache pas le plaisir qu'il éprouve à remplir sa fonction.

Quel premier bilan tirez-vous du comportement des lignes arrière?

Je pense que ces deux matchs sont intéressants sur le plan de l'enthousiasme, du culot. En revanche, en termes de placements, d'axes de course, il y a encore à redire et à travailler.

Avez-vous noté une amélioration sensible entre les deux rencontres?

Oui, sur certaines positions. Contre les Australiens, nous avons par exemple joué un peu plus haut par rapport à la ligne d'avantage. Il nous faut maintenant arriver à mieux lire les défenses adverses de manière à sentir les situations de surnombre sur les extérieurs et garder un peu de profondeur pour acheminer le ballon au large. Et venir aussi jouer beaucoup plus haut pour entrer dans les intervalles.

Appliquez-vous une tactique selon chaque adversaire ou vous contentez-vous de simples ajustements?

Nous nous adaptons à l'adversaire à partir de lancements de jeu relativement précis. Exemple l'Australie, dont nous savions qu'elle avait une défense très compacte, très serrée et que nous avions décidé de jouer beaucoup sur les extérieurs. Surtout en début de match, afin justement d'étirer cette défense et de la faire réagir autrement.

Depuis votre prise de fonction, on note une évolution du jeu...

Il faut relativiser mon arrivée.