Peugeot n'en espérait pas tant. Samedi après-midi, avant même la fin du rallye de Grande-Bretagne, la marque française était assurée de conserver son titre mondial des constructeurs. Le retrait de l'écurie Ford après l'accident de Carlos Sainz (lire encadré), a ôté tout suspense à la course. Peugeot, qui possédait quatre points d'avance avant l'épreuve anglaise, ne pouvait plus être inquiété. Restaient à connaître le vainqueur de cette 14e épreuve et surtout le Champion du monde 2001. Après les abandons, dès vendredi, de Tommi Makinen et Colin McRae, tous deux sur accident, une voie royale s'est ouverte pour l'Anglais Richard Burns et sa Subaru, unique prétendant au titre encore en course à quelques spéciales de la fin. Il lui suffisait de terminer dans les quatre premiers pour faire tomber McRae de son fragile fauteuil de leader.
Course échevelée. Pour le gain de la course, seuls les pilotes Peugeot Marcus Gronholm, Didier Auriol et Harri Rovanpera pouvaient se permettre de prendre encore quelques risques pour agrémenter le titre de Peugeot. Au soir de la deuxième étape, Auriol commettait lui aussi une erreur qui éloignait sa Peugeot 206 WRC de la bataille pour la victoire.
La dernière journée de ce rallye échevelé s'est résumée à un duel à distance entre Gronholm et Rovanpera, prudemment arbitré par Richard Burns soucieux de ne pas glisser au-delà de la quatrième place qui l'aurait privée des quelques points nécessaires (trois) à son bonheur. Finalement, l'Anglais est mo