Saint-Etienne, envoyé spécial
Sixième joueur d'origine étrangère (après Benazzi, Melville, Van Heerden, DeVilliers et Matiu) à évoluer sous le maillot bleu, le centre néo-zélandais de Montferrand Tony Marsh, 29 ans, double vainqueur du Super 12 (avec les Auckland Blues en 1997 et les Canterbury Crusaders en 1998) et sélectionnable, selon les règles de l'International Board, pour avoir résidé trois ans dans son pays adoptif et n'avoir jamais été retenu dans une autre équipe nationale, a parfaitement rempli son contrat. Bonifiant chaque ballon touché et marquant son premier essai sous ses nouvelles couleurs, dès sa deuxième apparition, contre l'Australie.
Quel bilan tirez-vous à chaud de ces trois matchs?
Mon premier sentiment est un sentiment de victoire. Nous nous sommes imposés à chaque fois, ce qui me paraît être le principal. Même si tout n'a pas été parfait, je constate que nous avons bien progressé dans tous les secteurs: défense, attaque, ou même discipline. Notre performance à Marseille contre l'Australie en constitue la parfaite illustration.
Que pensez-vous de cette écrasante victoire contre les îles Fidji?
Elle confirme notre évolution. Au bout de trois semaines de travail, le groupe a trouvé peu à peu ses repères. Et malgré la faiblesse de l'opposition, un peu perdue après deux ou trois temps de jeu, il a su rester concentré et sérieux pendant quatre-vingts minutes. Ce n'est pas évident dans ce type de situation. Pour peu qu'elle continue à oeuvrer dans le même sens, j