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Libération

Une équipe d'avenir, en tout éclat de cause

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publié le 26 novembre 2001 à 1h44

France-Fidji: 77-10 (29-0)

Pour la France: 12 essais, Betsen (10e, 48e), Galthié (28e), Bory (40e + 3), Poitrenaud (40e + 5), Magne (41e), Dominici (43e, 52e), Jeanjean (65e), Rougerie (68e, 80e), Poux (75e); 1 pénalité (33e), 7 transformations (10e, 27e, 40e + 3, 43e, 48e, 52e, 65e), Merceron.

Pour les Fidji: 1 essai, Lasagavibau (60e); 1 pénalité (46e) et 1 transformation, Little.

Cette fois, on en est fermement convaincu, le XV de France nouveau est arrivé. Et il ne reste plus, par conséquent, à espérer qu'en vieillissant, il laisse un autre arrière-goût que le beaujolais. Le match de Geoffroy-Guichard, lieu si peu familier aux empoignades rugbystiques dont Olivier Magne dira pourtant que «de par son vécu, son environnement et sa couleur, il fait un peu penser à un stade irlandais», servant en l'occurrence de contre-expertise décisive pour les Français. En fait, plutôt qu'un simple France-Fidji guère excitant sur le papier, c'est en fait un affrontement interne qu'on attendait. Du genre thérapie de groupe décortiquée. Avec décodage instantané des variations graphiques du mental affiché par des troupes désormais considérées comme élitaires. L'avaient-ils suffisamment répété ces trois derniers jours, les grands anciens échaudés par tant de désillusions passées? De Pieter DeVilliers («attention, ne tombons pas dans le piège de la facilité») à Fabien Galthié («restons vigilants surtout»), de Raphaël Ibanez («une bonne équipe est une équipe qui s'adapte à tous les rugbys») à Jo M