Guy Forget fut des trois finales de Coupe Davis que la France a disputées depuis dix ans. Comme joueur et vainqueur en 1991 contre les Etats-Unis et en 1996 contre la Suède (il avait alors joué le double). Comme capitaine vaincu lors de sa première saison à ce poste, en 1999, à Nice, contre l'Australie. Tour d'horizon avec lui avant cette quatrième échéance, qui démarre cette nuit, heure française, à Melbourne encore une fois face à l'Australie.
Une surface pas déterminante
«Le pays qui reçoit choisit la surface. Que les Australiens aient opté pour le gazon ne m'étonne pas. Le risque, c'est le procédé utilisé qui consiste à assembler des carrés de gazon sur le central de Flinders Park. La fédération australienne avait passé un accord avec la ville de Melbourne selon lequel, en cas de finale de Coupe Davis en Australie, celle-ci devait se disputer dans ce stade qui accueille les Internationaux d'Australie. Et comme le Rebound Ace (la surface habituelle du court Rod Laver Arena) réussit plutôt aux Français (Clément et Grosjean furent demi-finalistes, en janvier, à Melbourne), ils ont logiquement choisi l'herbe. Mais je ne pense pas que le gazon les avantage plus que le ciment, sur lequel Hewitt et Rafter réussissent bien. D'autant que l'herbe nivelle les valeurs. Et la surface, finalement c'est secondaire, on jouera même si c'est un champ de patates.»
Un jeu créatif et agressif
«C'est plutôt agréable de jouer une finale quand on n'a rien à perdre. Entre guillemets, on a dr