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Libération

La coupe des fines herbes

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publié le 29 novembre 2001 à 1h46

Melbourne envoyé spécial

Par quelque bout qu'on la prenne, la finale de la Coupe Davis, dont les deux premiers simples auront lieu la nuit prochaine (à partir d'1 heure du matin, heure française), n'est a priori, pas promise aux Français. Par les statistiques d'abord, car en treize confrontations directes dans cette compétition, l'Australie en a remporté dix. Ensuite parce qu'elle se dispute en Australie, même si la France a gagné ses trois matchs cette saison à l'extérieur; et sur gazon, alors que les Français ne sont pas réputés pour avoir le pied vert. Enfin, parce que l'Australie alignera Lleyton Hewitt, numéro un mondial, auquel pas grand monde n'a résisté cette saison, et Patrick Rafter, sans doute le joueur le plus spectaculaire du circuit, dont les rêves d'année sabbatique la saison prochaine pourraient bien se transformer en retraite s'il remporte, enfin, ce trophée. Reste que l'équation «Coupe Davis égale Australie» est encore soumise à quelques inconnues.

Perturber. La première concerne la composition de l'équipe de France. Victorieux à Bercy, puis finaliste au Masters, Sébastien Grosjean (absent contre la Suisse en quart, et les Pays-Bas en demi-finale de la Coupe Davis) s'affiche comme un titulaire indiscutable, selon Guy Forget (lire entretien ci-contre). Qui pour l'épauler? Forget le sait. L'intéressé le sait. Les autres membres de l'équipe le savent. Mais personne n'a rien voulu dire, hier, lors de la dernière conférence de presse des Français. «Je garde le cho