FOOT. Pour la quatrième année consécutive, Manchester United demeure le club le plus riche du monde, selon une étude du cabinet Deloitte et Touche, portant sur la saison 1999/2000. Deux nouveautés dans ce bilan annuel: la montée en flèche des clubs italiens. Sur les vingt premiers clubs du palmarès mondial, où ne figurent toujours que des clubs européens, on trouve dorénavant sept clubs italiens, rejoignant désormais en quantité ceux de la Premier League (D1 anglaise). Avec un chiffre d'affaires de 188,7 millions d'euros, le club d'Alex Ferguson devance le Real Madrid (167,2 millions d'euros), le Bayern Munich (147,8) et le Milan AC (144,7), talonné par la Juventus Turin et la Lazio Rome au chiffre d'affaires respectif de 142,6 et 128,1 mil lions d'euros.
Seul club français dans le top 20, l'Olympique de Marseille (16e), avec un chiffre d'affaires supérieur à 80,5 millions d'euros. Bordeaux (64, 79 millions), deuxième club hexagonal, ne figure qu'à la 21e place. Le premier club non européen, à savoir les Argentins de Boca Junior, n'apparaît, lui, qu'à la 31e place mondiale. Le chiffre d'affaires cumulé des vingt premiers clubs mondiaux a progressé de 70 % en trois ans. Pour la première fois, le foot tire l'essentiel de ses revenus de la vente de ses droits audiovisuels. C'est ainsi un lucratif accord avec Telepiu qui a propulsé le Milan AC à la quatrième place. L'Angleterre a été la première à négocier à la hausse ses droits télé. Depuis, les Latins se sont rattrapés ces der