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Libération
Interview

«Les équipes d'Afrique noire peuvent créer la surprise»

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publié le 3 décembre 2001 à 1h50

Busan envoyé spécial

Philippe Troussier est satisfait. Le sélectionneur français du Japon, qui affrontera à domicile la Russie, la Belgique et la Tunisie au premier tour, est persuadé de pouvoir qualifier son équipe pour le deuxième tour.

Auriez-vous préféré d'autres adversaires?

Notre groupe est ouvert. C'est l'essentiel. Sur le papier, la Russie et la Belgique ont l'avantage, vu leur palmarès, mais nous jouerons chez nous. Cette position d'outsider est idéale. Je crois que les quatre entraîneurs des équipes de notre groupe partagent mon point de vue. Tout est possible. Je connais bien l'équipe belge, que je suis allé voir se qualifier face à la République tchèque. La Tunisie est entraînée par le Français Henri Michel. J'ai des repères pour notre préparation. Nous avons les cartes pour l'emporter.

Sur quoi le Japon peut-il compter pour faire la différence?

Nous sommes le pays hôte, et notre dynamique est bonne. Depuis deux ans, l'équipe a remporté de belles victoires et a tenu tête aux plus grands. Or cette équipe va jouer «sa» Coupe du monde. Autre avantage tactique: 90 % de notre effectif joue dans le championnat japonais. J'ai les joueurs sous la main et je peux obtenir davantage des clubs pour la préparation de l'équipe nationale. Nous effectuerons un stage en Europe, en février-mars. Ironie du sort: nous avions prévu de jouer un match amical contre la Belgique...

Vous avez entraîné plusieurs équipes d'Afrique noire, dont le Nigeria et L'Afrique du Sud. Auriez-vous aimé en re