Val-d'Isère envoyé spécial
Aécouter Bernard Chevallier, le président de la Fédération française de ski (FFS), et son nouveau directeur technique national, Gérard Rougier, l'horizon du ski français est aussi dégagé que l'était le ciel de Val-d'Isère vendredi. Le duo a tenu à rassurer les pessimistes au sujet de la situation financière de la fédération. Bernard Chevallier, condamné en janvier 2001 à un an de prison avec sursis, pour abus de confiance et prise illégale d'intérêts (de même que le directeur général de la FFS, Jean-Pierre Bois), affirme que les comptes de sa fédération sont redevenus sains. Il rejette l'idée, relayée par le quotidien le Monde (daté de jeudi), selon laquelle la saison des Français pourrait s'arrêter après les JO faute d'argent.
Franc-parler. Pour Chevallier, le plus dur est passé puisque selon lui ce sont les entraînements d'avant saison qui sont les plus coûteux. Gérard Rougier, dont le franc-parler détonne un peu dans cette fédération au fonctionnement parfois opaque, n'est pas aussi catégorique que son patron et reconnaît que la situation n'est pas très confortable. Au contraire, l'heure est aux économies: «Aujourd'hui, il faut s'adapter à la réalité du sport-business. Le ski n'y échappe pas et s'il est vrai que nous devons adopter une gestion plus serrée, la mission qui m'a été confiée suppose d'être capable de tenir le budget qui a été voté pour le ski français (4,5 millions d'euros toutes disciplines confondues, ndlr). Cette somme doit permettr