Menu
Libération

Des Bleues pleines de foi

Article réservé aux abonnés
publié le 11 décembre 2001 à 1h55

En remportant quatre de ses cinq matchs de poule, l'équipe de France féminine de hand a rempli son premier contrat dans un Mondial qui lui tient particulièrement à coeur. Les Bleues n'ont pas tout à fait digéré leur défaite en finale en 1999 et ont soif de revanche.

Gabarits. La deuxième partie du contrat commence ce soir avec un huitième de finale (lire encadré ci-contre) face à l'Espagne, une équipe rugueuse, dure en défense. Que la France connaît bien pour l'avoir affrontée, et vaincue, en finale des Jeux méditerranéens. «Cette équipe possède de grands gabarits derrière et Natalia Morskova (meilleure marqueuse et joueuse du Mondial 1986 organisé aux Pays-Bas, ndlr), qui est très dangereuse. C'est une équipe où ça bouge beaucoup, ça croise beaucoup, il y a de bonnes relations avec le pivot qui est malin comme un singe», analyse Olivier Krumbholz, l'entraîneur de l'équipe de France, qui s'attend à un match équilibré, où «il faudra un bon arbitrage».

Si la France passe l'obstacle hispanique, elle a de fortes chances de trouver la Norvège sur son chemin en quart de finale. Retrouver conviendrait mieux, car il s'agirait de la revanche de la finale perdue en 1999 par les Françaises. «On n'est pas très vernis. Quand je vois le parcours promis à d'autres, ça me fait un peu grincer des dents», philosophe Olivier Krumbholz dans un entretien à l'AFP.

Une allusion à peine voilée au sort que s'est mitonné l'Italie, pays organisateur, en choisissant ses adversaires en matchs de poule: la