L'équipe de France féminine affrontait hier soir à Bolzano (Italie), en quart de finale des Championnats du monde, l'équipe de Norvège. Et la France a perdu 29-26. C'est dur à admettre, mais la Norvège s'est montrée infiniment supérieure à la France qui avait pourtant mis l'Espagne KO en huitième de finale. La France dès le début du match a marché sur sa queue de pie. Forcément les Norvégiennes en ont profité tout doucement au début (6-5 à la 13e), puis plus sévèrement: 15-11 à la mi-temps.

Tout ça pour dire que le handball féminin n'est pas un sport de tourterelles. Surtout quand on affronte la Norvège, un peuple terrible qui ne connaît pas la peur. Que sait-on des Norvégiennes avant cette rencontre? Qu'elles sont championnes du monde, qu'elles avaient battu les Françaises il y a deux ans en finale des championnats du monde. C'est un pays qui pompe du pétrole en mer du Nord avec une grande paille. Et puis quoi d'autre? Les filles sont blondes et ont des joues rouges à cause du froid vif. A moins 10 degrés elles dansent la Macarena le samedi soir en bikini. Les Françaises ne sauront jamais faire ça, c'est pour ça qu'elles ont perdu.

Pourtant la France mange du poisson. Mais pas autant que les Norvégiennes qui en mangent au petit-déjeuner et boivent de la bière dans des crânes. Si bien qu'il y avait de quoi foutre le camp en courant en criant: «maman!»

Pour faire court les Françaises ont buté sur la gardienne norvégienne, Cecilie Leganger. Un visage de lune, des couettes à la Fi